Page:Variétés Tome I.djvu/138

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cassé. — R. Remis au bon plaisir de Sa Majesté.

S’est presenté un capitaine licencié apportant sa lettre de licenciement, quy commence par : Nostre amé et feal, desquels mots il demande l’interpretation. — R. Renvoyé au conseil des despesches.

S’est presenté H. de Fierbras, cadet gascon, se faisant fort sur tous ceux de son pays, requerant qu’on n’ostast point le poinct à leur honneur, ny l’eclaircissement à leur espée. — R. Pour ce quy est du poinct, soit communiqué aux professeurs de mathematiques ; pour l’eclaircissement, renvoyé aux fourbisseurs.

S’est presenté Jean le Preux, dict la Coque, sergent de la maistre de camp de Menillet, requerant que reiglement soit faict entre les soldats et les couriers pour le mot de poste. — R. Le sieur de Nouveau sera prié d’en conferer avec messieurs les marechaux de France.

S’est presenté noble Anthoine Partout, sieur de Passevolant9, chevau-leger de Montestruc, menant par dessous les bras la demoiselle Niepce de la Guimbarde en simple coiffeure de nuict, eux requerant conjointement que, pour eviter à grands inconveniens, il plaise à la compagnie declarer que cornette est diminutif de cor ou de corps, et non de corne. — R. La compagnie, ayant esgard à l’interest


9. Ce mot de passe-volant sent bien son soldat de contrebande. C’est en effet le nom qu’on donnoit aux hommes que, les jours de revue, les capitaines incorporoient dans leurs compagnies pour en combler les vides. Une ordonnance de 1668 comdamna les passe-volants à être marqués à la joue d’une fleur de lis.