Page:Variétés Tome I.djvu/145

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mière assise desquelz se chargeoit ledict Bocan d’obtenir pour ledict mot de baulx reiglement entre les partyzans et les baladins ; accommodement quy fut enfin accepté respectivement, pour auquel satisfaire de sa part, conclut ledict requerant ainsy que dessus. — R. À cause de l’importance de ce quy est requis, est deputé le sieur de Bois-Robert pour en conferer avec le sieur de B.

S’est presentée Guillemine, la revenue recommandaresse de nourrices, exposant que, quand elle presente quelqu’une de sa cognoissance pour estre nourrice en bonne maison, la première demande qu’on fait à ladicte exposante est si la nourrice qu’elle recommande sçait bien parler françois, ce qu’elle ne peut ny ne doit garantir, mais seulement, ce quy est de son etat, que la nourrice a bon laict, est et sera tousjours, si Dieu plaist, de bonne vie, et mourra sans reproche : de quoi ne se contentent pas les monsieux, disant qu’il faut à leur enfant une nourrice quy parle françois, et encore immatriculée au secretariat des Grands Jours de l’eloquence françoise, quy sont qu’elle n’entend point ; mais elle supplie qu’on ne luy oste pas sa chalandize. — R. Sans approuver le mot de recommandaresse que l’exposante prend pour qualité, à ce que soit promptement pourveu au cas par elle exposé selon son exigence, dans huictaine la compagnie donnera cognoissance des commissaires pour approuver les nourrices capables d’apprendre à parler aux petits enfans.

S’est presentée Perrette Lemaigre, doyenne des