Page:Variétés Tome II.djvu/254

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————-Que l’arondelle chante ;
Et rien ne l’en sçauroit empescher nullement
————-Qu’une lettre-patente,

Où je suis recogneu d’un entretennement :

Car de languir ici, me tuant jour et nuict,
En despensant le mien, sans tirer aucun fruict
————-De mes veilles perduës,
Seroit estre abusé par une illusion,
————-N’embrassant que des nuës,
Comme l’on nous a dit que faisoit Ixion.

Garnier6.

À Monsieur de Belin,
escuyer de la feu reyne Marguerite
.

Ô Belin ! quels effects ! en quels temps sommes-nous !
L’ignorance a la palme, elle a toute la gloire :
La corneille à chanter se donne la victoire,


sans doute devenir précepteur du fils comme il l’avoit été du père, écrivit à l’intention du jeune Louis XIV une Institution du Prince, en prose, de laquelle il ne retira aucun des avantages qu’il espéroit, et qu’il ne fit pas même imprimer. M. Blanchemain l’a donnée d’après un manuscrit de la Bibliothèque impériale.

6. Brossette, dans la note citée tout à l’heure, l’appelle Claude Garnier, et il faut voir, par conséquent, en lui, le