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Page:Variétés Tome IV.djvu/100

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se trouvant estre du nombre de celles qu’il falloit demolir, ils donnèrent à l’Université, par forme de dedommagement tant du patronage de cette chapelle que de la maison du chapelain, le patronage qui leur appartenoit de la cure de Saint-Germain11-le-Vieil, avec 8 livres de rente, à prendre en une de 10 livres qui leur estoit due sur une maison sise dans la ville près du couvent des Augustins ; et, comme ils avoient encore besoin de terrain pour élargir leurs fossez et faire des tranchées, l’Université leur accorda deux arpens dix verges de terre à prendre dans l’un et l’autre pré, et eux s’obligèrent de luy en rendre deux arpens et demi joignant le petit pré vers la rivière.

Les choses demeurèrent paisibles, du moins en apparence, jusques vers l’année 1538, que, Paris commençant à s’augmenter et à s’aggrandir, les religieux de l’abbaye alienoient tous les jours de leur fonds, qu’ils donnoient à cens et rentes ; et, comme il


l’angle des fossés de l’abbaye et de la petite Seine, qu’elle dut être démolie quand on voulut leur donner plus de largeur.

11. Cette petite église, qui avoit servi de refuge aux religieux de Saint-Germain-des-Prés à l’époque des Normands, étoit située rue du Marché-Neuf, en la Cité. C’est la similitude de son nom avec celui de Saint-Martin-le-Vieil qui a[[ fait l’erreur d’Oronce Finé dont j’ai parlé plus haut, et dans laquelle il persévère quand il dit : « Il est vraisemblable que laditte chapelle fondée à Saint-Martin-des-Orges fut translatée à laditte chapelle vieille de Saint-Martin, à cause de la susdite demoliture d’icelle chapelle de Saint-Martin desdits Orges. »