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Page:Variétés Tome IX.djvu/235

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et de bran ! Parlé hau, monsieur de trique et nique, parlé ! Parlé, parlé, monsieur de Trelique-Belique ! A ga ce monsieu faict à la haste, ce monsieu si tu l’est, ce degouté, ce jentre en goust ! Parlé, Jean de qui tout se mesle et rien ne vient à bout ! Ce taste-poulle, le guièble scait le benais et le fret au cu ! Parlé, ho Dadouille ! Helà ! qui la chaut ! y su, ma foi ! Ira-ty, le courtau ? Parné-le, parné-le, il a mangé la marde ! Vien, vien, voicy une raye derrière moy au service de ton nez ! Allé ! marci, guiène, va cherché une teste de mouton cornüe qui pura comme vieille charongne, et des pances et des caillettes plaine de gadou ! Encore faura-ty qu’en ait la patience qui ne scait point de jours maigres ! Jesune, jesune, jusqu’à la coquefredouille, pleure-pain, et ne t’attans pas de mangé de la marée ce carresme à nos despens : car tu n’en airas pas, si je ne m’abuse bien, ny toy ny ès autres ! Nostre-dince, et qui m’a baillé st’alteré-là ?

Vla qui me porte bien la mène d’un godenos11.


« son beau galant de neige », il veut faire voir à sa maîtresse le peu de cas qu’il fait du cadeau, qu’il lui rejette au nez, et non pas, comme on le croit, lui rappeler la couleur de ce nœud de ruban. Cela ne veut, d’aucune façon, dire que ce galant est de couleur de neige ; aussi, tous les Gros-René de la Comédie-Française, qui se croient obligés de se mettre invariablement un pompon blanc sur l’oreille, feroient bien de ne plus s’en tenir à cette cocarde.

11. Le godenot, dit Richelet, étoit le petit marmouset de bois dont se servoient les joueurs de gobelet. On en avoit fait un mot satirique, à l’adresse de tous les faiseurs de