Page:Variétés Tome VI.djvu/121

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

À monsieur de Blammesnil, six mil livres.

À monsieur du Bois-Chastellier87, huict mil livres.

À monsieur de Lormeroux, dix mil livres.

À monsieur de Conflans, huict mil livres.

À monsieur de Beaugrand, escrivain du roy, trois mil livres.

À monsieur Gentil, joueur de paulme de Sa Majesté, deux mil livres.

Au sieur Hierosnime, espadacin du roy, trois mil livres88.

Capitaines des gardes.

À monsieur de Saincte-Collombe, trois mil livres.



87. Ne seroit-ce pas Dubois, l’un des premiers valets de chambre du roi, de qui l’on a le Mémoire fidèle des choses qui se sont passées à la mort de Louis XIII, etc., publié d’abord à Amsterdam (Curiosités historiques, 1759, t. 2, p. 44), puis par MM. Michaud et Poujoulat, qui ne rappellent pas sa première publication dans leur nouvelle collection de Mémoires, 1re série, t. 11, p. 523.

88. Dans l’état de 1641, l’on ne retrouve plus ces trois derniers emplois, qui indiquent qu’en 1621 Louis XIII, qui n’avoit que 20 ans, apprenoit encore l’écriture, la paulme et les armes. On y trouve en revanche : Jacques Le Vasseur, trompette du roy, porté pour 400 livres ; Jacques Abraham, oiseleur et siffeur de linottes, pour 200 ; le petit fourbisseur, pour 600 ; Boccan, maître à danser de la reyne, pour 800, et le sieur Dupré, saulteur, pour la même somme. En 1659, d’après l’Estat général des officiers, domesticques et commensaux de Sa Majesté…, tiré des Mémoires de M. de Saintot, par le sieur de La Marinière, Paris, 1660, in-8, l’on apprend que le maître à danser du jeune roi (Louis XIV) recevoit 2,000 livres, son maître de dessin 1,500, tandis que celui qui lui montroit l’écriture n’en avoit que 300.