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Les etrennes de Herpinot1, presentées aux dames de Paris, desdiez aux amateurs de la vertu, par C. D. P. 2, comedien françois.
À Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen, chez Michel Talbot, imprimeur, demourant rue du Gril.
1618. In-8.

Mes dames, voicy un don incomparable, produit de la bienveillance de vostre très intime et fidelle Herpinot, premier joueur de cornemuse, sorty du tige d’Apolon et de Pan, grand aumonier de ce qu’il trouve et ba-


1. Ce Herpinot étoit un joueur de farces qui avoit son échafaud aux halles, vers la pointe Saint-Eustache, comme Jean de Pont-Alais avoit eu le sien avant lui. Ses farces étoient au gros sel et de haulte gresse, comme on en pourra juger par cette pièce, écrite sous son nom, ce qui n’empêchoit pas que, par ironie ou par antiphrase, on n’appelât Herpinot le Caton des halles. V. Leber, Recherches d’un homme grave sur un farceur, p. 13–14, et le Catalogue de la Bibliotheque, nº 2623.

2. Ces initiales ne cachent-elles pas le nom d’un certain de La Porte, comédien de Bourges, qui écrivoit alors des