Page:Variétés Tome VII.djvu/133

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Le doute resolu, ou La question decidée, sçavoir lequel vaut mieux à un autheur, en payement d’un sonnet, d’une ode, ou d’une epistre dedicatoire mesme, de recevoir un habit complet avec le manteau, ou dix pistolles50.

Des jours favorables à l’impression.

Le stile des requestes, ou Methode de dresser une requeste en vers pour demander une pension ou autre chose, le tout authorisé par plusieurs exemples tirez des ouvrages de M. ...... jadis ......

Le may des imprimeurs des années 1658 et 165951.

Questions memorables, où il est traitté, entre plu-


50. Ces dons d’habits plus ou moins complets étoient fort bien de mise en ce temps-là. Les comédiens, qui ne s’affubloient guère qu’avec des défroques prises à la friperie, comme dit Tallemant aux premières lignes de l’Historiette de Mondory, s’en accommodoient mieux que personne. L’Eslite des bons vers, choisis dans les ouvrages des plus excellents poëtes de ce temps (Cardin Besongne, 1653, 2e partie, Recueil de diverses poésies, p. 15), contient des « stances adressées au duc de Guise sur les presents qu’il avoit faits de ses habits aux comediens de toutes les troupes ». Parmi les comédiens nommés se trouvent Beys, la Béjart et Molière.

51. Ce may des imprimeurs étoit un placard en vers, assez maigrement payé sans doute à quelque rimeur famélique, comme Sibus, et que les membres de la corporation affichoient dans leur boutique, auprès du rameau de verdure détaché du mai annuel et votif de la confrérie. À Lyon, l’arbre consacré étoit planté devant la porte du gouverneur. On connoît les vers que Clément Marot fit pour le may de 1529, en l’honneur de Théodore de Trivulce, alors gouverneur de Lyon. V. Delandine, De la milice et garde bour-