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63. Ce mot, fort bien fait pour ce qu’il exprime, puisque le chapeau est pour l’homme ce que le toit, le comble, est pour une maison, existe encore dans l’argot. Les cartouchiens disoient combre. Brandimas dit, dans la première Journée du Mystère de saint Christophe…, par maistre Chevalet :

Mon comble est à la tatière ;
Or, ay que ne suis le pendu,
Mon jeorget n’a pièce entière.

64. Ce mot étoit de la langue usuelle ; Oudin le donne dans ses Curiositez françoises et dans la seconde partie des Recherches italiennes et françoises, p. 372.

65. « Ce georget, dit le cagou de la Comédie des proverbes (acte 2, sc. 4), tout glorieux du vol d’habits qu’il vient de faire, est tout comme si je l’avois commandé. » C’est du très ancien argot. Il se trouve plusieurs fois dans le Mistère du viel Testament, scène des Belistres. V. aussi plus haut la note 1.

66. C’est de là qu’est venu le mot gousse-pain (mange-pain), qui se prend pour un misérable de la dernière espèce, dans le langage du petit peuple.

67. Est resté dans l’argot d’aujourd’hui.