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Le Feu de joye de Mme Mathurine1, où est contenu la grande et merveilleuse jouissance faicte sur le retour de M. Guillaume, revenu de l’autre monde.
À Paris, nouvellement imprimé.
1609.

Ô trois et quatre fois heureuse madame Maithurine, levez les yeux au ciel, porte le zèle de ton cœur par dessus les planchers plus relevez de l’Olympe ; d’un genouil flechy, remercie le ciel ; ne sois ingrate, et luy rends


1. Nous avons donné plusieurs pièces publiées sous le nom du fou maître Guillaume ; il étoit bon d’en publier une au moins de sa bonne amie la folle Mathurine. Comme elles sont toutes assez insignifiantes, nous avons choisi la plus courte. On y trouvera d’ailleurs sur cette folle en titre d’office, dont nous avons déjà longuement parlé (Caquets de l’accouchée, p. 168, note), et la seule que nous connoissions, quelques faits qui ne se rencontrent point ailleurs. On voit par le titre que cette pièce est le complément d’une autre, prêtée à maître Guillaume, et qui ne doit pas être autre chose que le petit livret publié en cette même année 1609 :