Aller au contenu

Page:Vasari - Vies des peintres - t3 t4, 1841.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

restreinte, sa gloire n’a point à en souffrir, car, dans son évêché de Corsignano, on rencontre, et à un plus haut degré encore, toutes les qualités qui distinguent le palais du duc Federigo.

NOTES.

(1) Le savant prélat Francesco Bianchini a publié la description de ce palais, accompagnée de nombreuses gravures, Rome, 1724, gr. in-fol.

(2) Francesco di Giorgio appartenait à la famille Martini. Il obtint de grands honneurs dans sa patrie. Il y mourut, et fut enseveli dans l’église des Conventuels. Sur son tombeau on grava ces quatre vers latins :

 
Quæ struxi Urbini aquata palatia cœlo,

Quæ sculpsi et manibus plurima signa meis.
Illa fidem faciunt, ut novi condere tecta

Affabre, et scivi sculpere signa bene.

Le Baldinucci, Dec. IV, part. IV, sec. 3, pag. 106, parle de Francesco Martini (Francesco di Giorgio) et de Jacopo Cozzerello, mais d’une manière moins substantielle que Vasari.

(3) On trouvera dans le tom. III des Lettere Sanesi, depuis la page 61 jusqu’à la page 124, de copieuses notices sur Francesco di Giorgio, Lorenzo Vecchietto et Jacopo Cozzerello. — Le même ouvrage renferme un extrait du judicieux traité d’architecture civile et militaire de Francesco di Giorgio. On conserve dans la bibliothèque publique de la Sapienza de Sienne le manuscrit de ce traité.

(4) Dans la première édition de Vasari, on lit l’épitaphe suivante, composée en l’honneur de Lorenzo Vecchietto :

 
Senensis Laurens vivos de marmore vultus
Duxit, et excudit mollius æra manu.

L’Ugurgieri mentionne également ce distique dans ses Pompe Sanesi.