Page:Vasari - Vies des peintres - t3 t4, 1841.djvu/369

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s’élevait à deux cent vingt, suivant les documents authentiques trouvés dans ses cartons. Son amitié avec Raphaël, la faveur constante dont l’entourèrent les Bentivogli et le pape Jules II, sont des faits qui parlent assez haut d’eux-mêmes, et en présence desquels il est presque inutile de rappeler que ses concitoyens le regardaient comme un dieu, ainsi que le rapporte Vasari qui, du reste, a tracé la biographie de cet artiste d’une manière tellement complète, qu’il serait vraiment oiseux d’allonger cette note de réflexions que chacun n’a pu manquer de faire à la lecture du substantiel récit de notre auteur.

NOTES.

(1) Le véritable nom de Caradosso est Ambrozio Foppa.

(2) Au-dessous d’un ange qui occupe le bas de ce tableau, on lit : Opus Franciæ aurificis. Au-dessus de cette peinture est un Christ mort soutenu par deux petits anges, ouvrage de Francia.

(3) C’est-à-dire de San-Giacomo-Maggiore.

(4) Ce tableau représente une Déposition de croix.

(5) Voyez les Lettere pittoriche, tome I, p. 83.

(6) Le Francia appartenait à la famille Raibolini ; il ne mourut point en 1518 comme le croit Vasari, mais en 1535. Dans la première édition de Vasari, on lit qu’on composa en son honneur l’épitaphe suivante :

Che può più far Natura
Se il bel di lei più hello ho messo in alto,
  E quel che avea disfatto
La morte e’l tempo vive e per me dura?