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Dalmasio peignit à l’huile, l’an 1407, plusieurs images, à San-Procolo de Bologne, et dans des maisons de la même ville.

Nous ne citerons que pour mémoire un Filippo qui travailla à Milan, vers la moitié du quinzième siècle, avec son frère Ambrogio Bevilacqua. Aucune trace de ses ouvrages ne s’est conservée.

Ici se placent chronologiquement le célèbre Fra Filippo Lippi, qui mourut en 1469, et son fils Filippo Lippi, ou Filippino, qui fut enterré à San Michele-Bisdomini, le 13 avril 1505. Ce dernier aida vraisemblablement dans ses travaux le meilleur élève de son père, Sandro Filipepi, ou Fileppi, plus communément appelé Botticello. Mais il est inutile d’insister davantage sur le compte de ces artistes, dont les biographies sont renfermées dans ce volume.

Filippo Mazzuoli, surnommé dell’Erbette, parce qu’il réussissait mieux à peindre les plantes que les figures, vivait à Parme, dans les premières décades du seizième siècle. Il est le père du fameux Parmigiano, et le frère de Michele et de Pierilario, que l’on a cru à tort avoir été les maîtres du Corrège.

Vasari semble avoir ignoré l’existence de Camillo Filippi de Ferrare et de Bastiano Filippi, son fils. La haute importance de ces maîtres, qui ont tant de droits à être connus, nous engage à rapporter ici les deux ou trois pages que Lanzi leur a consacrées.

« L’école de Michel-Ange à Rome, dit cet estimable écrivain, vit s’élever un peintre qui n’aspirait qu’à tout ce qui était grand et terrible, ca-