Page:Vasari - Vies des peintres - t7 t8, 1841.djvu/607

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exécuter des chapiteaux, des bases, des feuillages pour l’église de San-Giovanni-de’-Fiorentini, et divers travaux pour le palais du cardinal Farnèse (1).

Comme Simone employait tous les moments dont il pouvait disposer, et principalement les jours de fête, à copier les antiquités de Rome, il ne tarda pas à dessiner les plantes mieux qu’Antonio lui-même. Dans ses recherches, en glanant çà et là, il se composa, au bout de peu d’années, une manière pour ainsi dire presque universelle qui lui permit de mener à bonne fin tout ce qu’il entreprenait. Les écussons qu’il fit pour l’église de San-Giovanni-de’-Fiorentini en fournissent la preuve. L’un de ces écussons renferme un énorme lys si merveilleusement rendu, qu’il excita l’admiration générale.

Antonio da San-Gallo, ayant été chargé par Messer Agnolo Cesis de surveiller le revêtement en marbre d’une chapelle et la construction d’un tombeau qui fut mis en place, l’an 1550, dans l’église de Santa-Maria-della-Pace, confia au Mosca le soin d’y sculpter quelques pilastres et une partie du soubassement. Notre artiste s’acquitta de sa tâche de telle façon, que l’on reconnaît à leur grâce et à leur perfection, entre tous ceux qui les entourent, les morceaux qui lui sont dus. Sur le soubassement, il représenta des autels dans le goût antique qui ne sauraient être plus beaux.

Simone orna ensuite de ravissants mascarons la margelle du puits que San-Gallo établit dans le cloître de San-Pietro-in-Vincola.

À peu de temps de là, le Mosca, qui s’était acquis