d’après les dessins de Michel-Ange, à l’exception cependant des cinq figures de bronze, qui appartiennent à Lione. La première et la plus grande de ces statues est celle du marquis de Marignano, qui, de la main droite, tient un bâton de général, et dont la main gauche est appuyée sur un tronc d’arbre. Aux côtés du marquis sont assises la Paix et la Vertu militaire ; au-dessus on voit, entre la statue de la Providence et celle de la Renommée, une magnifique Nativité du Christ, en bronze et en basrelief. Le couronnement du mausolée se compose de deux figures qui portent les armoiries du marquis. Ce monument fut payé sept mille huit cents écus, suivant l’accord conclu à Rome par l’illustrissime cardinal Moroni et le signor Agabrio Serbelloni.
Lione a encore fait, pour le signor Giovan-Battista Castaldo, une statue en bronze, qui doit être placée dans je ne sais quel monastère, avec divers ornements.
Pour le roi catholique il a sculpté en marbre un beau Christ, haut de plus de trois brasses. Enfin il travaille en ce moment à la statue du senor Alfonso Davalos, marquis del Vasto, qui lui a été commandée par le marquis de Pescara. Cette figure, haute de quatre brasses, destinée à être jetée en bronze, arrivera à bonne fin ; car Lione y consacre un soin particulier, et il est à remarquer que ses fontes ont toujours très-bien réussi.
Lione, afin de laisser un éclatant témoignage de la grandeur de son génie et des faveurs dont la for-