Page:Vasari - Vies des peintres - t9 t10, 1842.djvu/657

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

modèle que le duc a approuvé, sera un nouveau mausolée d’une magnificence vraiment royale.

Maintenant il me reste seulement à dire que je suis arrivé à la cinquante-cinquième année d’une vie laborieuse que Dieu prolongera comme bon lui semblera, et que je consacrerai jusqu’à la fin au service de mes amis et à celui de nos nobles arts.



L’AUTEUR AUX ARTISTES.

Honorables et nobles artistes, c’est principalement en considération de vous que j’ai mis une seconde fois la main à ce long travail. Avec l’aide de la Providence, je l’ai complètement terminé, comme je m’y étais engagé. J’en rends d’abord grâces à Dieu, puis à mes patrons qui m’ont fourni les moyens d’accomplir cette tâche à mon aise. Maintenant je laisserai se reposer ma plume fatiguée, dès que j’aurai ajouté quelques mots. — Si parfois j’ai été un peu prolixe dans le cours de ce livre, c’est que j’ai voulu, avant tout, et autant que possible, être clair et expliquer les choses qui auraient pu être mal comprises ou mal exprimées. Si parfois je suis tombé dans des répétitions, c’est que la nature même des sujets embrassés par la matière l’exigeait, et que