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IV
Tu peux venir, Nazaréen, fils de Marie,
Ô Christ aux longs cheveux dorés comme le jour !
Tu peux venir, semant l’espérance et l’amour
Sur les fronts inclinés de la foule qui prie.
Tu peux tomber vingt fois sous ton gibet trop lourd,
Et mêler la douleur de ton âme meurtrie
Aux affres de ta chair insultée et flétrie,
Ô colombe qui crois désarmer le vautour !