Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/16

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Ô terre, toi qui fais du plus noir de tes fanges
Monter pour nous le suc de tes poisons étranges,
Nous forcerons un jour tes édens interdits !

Ô ciel, nous secouerons un jour nos lourdes chaînes,
Et, devant l’assaut formidable de nos haines,
Tes élus trembleront au fond des paradis !