Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/40

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Ô Soleil, toi qui vis notre angoisse infinie,
Tu mourras, entraînant dans ta froide agonie
La Terre désormais sans force et sans chaleur.

Et l’Oubli régnera sur ce désert immense
Où ne montera plus aucun cri d’espérance,
Où ne montera plus aucun cri de douleur !


Romagnat, novembre 1907.