Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/48

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Ô mangeur sans dégoûts, écumeur des espaces,
Vieux corbeau, des hauteurs sublimes où tu passes,
La terre t’apparaît comme un charnier béant.

Le monde est bien petit devant ta faim profonde,
Et ton bec tout-puissant a labouré le monde,
Sombre oiseau, pourvoyeur tranquille du néant !