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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/129

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par un Brahmane lettré, par un ministre chargé des affaires d’un État, par un homme de bonne réputation ; car, si la pratique en est permise par les Shastra, il n’y a pas de raison pour qu’on la mette en œuvre, si ce n’est dans les cas particuliers. Ainsi, par exemple, on mentionne dans les livres de médecine le goût, la force et les qualités digestives de la viande de chien, mais il ne s’ensuit pas que le sage doive en manger. Par contre, il y a des hommes, des lieux et des temps à l’égard desquels on peut user de ces pratiques. Un homme doit, en conséquence, considérer le lieu, le temps et la pratique qu’il s’agit d’opérer, si elle convient à sa nature et à lui-même ; après quoi il pourra ou non s’y livrer, selon les circonstances. Mais après tout, ces choses étant faites secrètement et l’esprit de l’homme étant variable, comment savoir ce que fera une personne dans tel ou tel temps et pour tel ou tel objet ?