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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/128

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au moment du commerce sexuel. Vatsyayana, en fin de compte, estime que, dans toutes ces matières d’amour, chacun doit agir conformément aux usages de son pays et à sa propre inclination.

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte :

« Les serviteurs mâles de certains hommes pratiquent avec leurs maîtres le congrès buccal. Il y a aussi des citoyens qui, se connaissant bien les uns les autres, le pratiquent entre eux. Certaines femmes du harem, lorsqu’elles sont amoureuses, agissent de la bouche sur les Yonis l’une de l’autre, et certains hommes font la même chose avec les femmes. Pour faire ceci (c’est-à-dire pour baiser le yoni), on imitera le baiser sur la bouche. Lorsqu’un homme et une femme sont couchés en sens inverse, c’est-à-dire la tête de l’un vers les pieds de l’autre, et se livrent à cette espèce de congrès, cela s’appelle le congrès du corbeau. » Ces sortes de choses passionnent tellement certaines courtisanes, qu’elles abandonnent des amants distingués, honnêtes et instruits, pour s’attacher à des personnes de basse condition, telles que des esclaves et des conducteurs d’éléphants. L’Auparishtaka, ou congrès buccal, ne doit jamais être pratiqué