Page:Vauban - Traité des sièges et de l’attaque des places.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
167
des places.

gnant à ceux de la partie libre, produiraient sur ce demi-globe tout l’effet répandu autour du globe entier ; d’où s’ensuivrait que les rayons de la partie contrainte joindraient toute leur force à ceux de la partie libre, ce qui doublerait la force des deux, et à même temps l’étendue de leur embrasement, représentée par les rayons de la deuxième fig.

Que si cette même quantité de poudre était encore plus resserrée, et qu’au lieu de lui laisser le demi-globe entier, on ne lui laissait que le quart Pl. 16. contenu par l’angle fig.  ; le surplus de ce qui pourrait l’environner étant de matière dure capable de la résistance nécessaire ; alors tous les rayons de l’embrasement se joignant dans la partie libre redoubleraient encore de force, et s’allongeraient au double de ceux du demi-globe, et au quadruple de ceux du globe entier ; d’où s’ensuivrait encore que toute la violence qui accompagne son activité continuerait toujours à s’unir et renforcer à mesure que l’ouverture de son inflammation serait diminuée, comme il est représenté par la troisième figure.

Si on continuait à resserrer de plus en plus les ouvertures de cette même quantité de poudre, elle augmenterait toujours de force et d’activité à proportion de la diminution de l’ouverture qu’on laisserait à sa fuite ; et cela, sans rien perdre de sa force : car si au lieu de réduire la fuite de son embrasement au quart du globe, comme ci-dessus,