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des places.

Des places qui ne peuvent être battues à ricochet. Quant à celles qui ne peuvent être battues à ricochet pour être trop élevées, il faut voir à quoi peut aller cette élévation à peu près ; car, si une pièce n’est élevée au-dessus de la situation du ricochet que de 5, 10,15 à 20 toises, et que la batterie soit distante de 250, 300, 350 toises, on pourra l’enfiler par plongées ; il n’y a qu’à bien régler la charge et mollir le ricochet jusqu’à ce qu’on voie entrer le boulet dans la pièce en effleurant le parapet.

Pl. 32. Soit, par exemple, la face d’un bastion attaqué élevée de 15 toises au-dessus du niveau de la batterie et ladite batterie située à 350 toises de la pièce, on voit par le coup de canon tiré de la batterie et réglé à une certaine élévation, qu’il ne laissera pas de la plonger et d’y faire son effet ; il n’y a pour cela qu’à mollir le coup, il est certain qu’on portera le boulet où on voudra.

    Prolongement de la capitale de la tour
    Piquets sur l’alignement de cette capitale, garnis de paille ou de mèches allumées, pour servir à la conduite des attaques.
    Batteries en brèche du front d’attaque.
    Batterie à ricochet du bastion et de son chemin couvert.
    Batteries à bombes.
    Demi-places d’armes.
    Passages de fascines pour mener les canons et mortiers aux batteries.

    Le reste de ces attaques doit être comme dans les exemples ci devant.