Page:Vaucaire - Effets de théâtre, 1886.djvu/29

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Aujourd’hui nous jouons un lever de rideau

Sans le rideau ni changements à vue.

Nous prenons donc la liberté

De vous exposer d’une voix émue,

L’imaginaire vérité :


« Ici, c’est la fenêtre ; à côté, c’est la porte ! »

Vous trouvez la chose un peu forte ?
Ma blonde camarade et moi
Serons d’une si bonne foi
Que vous voudrez bien reconnaître
Qu’on me ferme la porte aux yeux,
Mais qu’en romanesque amoureux,
J’entre aussitôt par la fenêtre.