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THÉÂTRE IMPROVISÉ

(prologue dit)


À Delaunay.


Jadis, au beau temps de Molière,
Sans décors, sans pompiers aussi,
On jouait comme on joue ici,

Et personne aux acteurs n’aurait lancé la pierre.

En celui de Shakespeare, on plantait un poteau

Qui renseignait fort l’auditoire :

« Ici, c’est la forêt ; à côté, le château ! »

Et chacun comprenait l’histoire !