Page:Vaucaire - Parcs et Boudoirs.djvu/17

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Ou les poèmes du vieux Dante,
Nous nous endormons étourdis,
Tant cette poésie ardente
Nous grise de son Paradis.

Le bourdonnement d’une mouche
Qui rôde auprès de l’abat-jour
Réveille ce boudoir d’amour,
Mon baiser réveille ta bouche.

Tu parles, tu chantes, tu ris…
Je t’écoute, l’âme légère ;
Ce que tu veux je le transcris,
Mon idéale messagère.


Ce livre tu me l’as dicté,
Je l’ai vécu comme toi-même,
Rendu meilleur par le suprême
Charme de ton autorité.

Lis-le, mon épouse impeccable,
Ma maîtresse, l’ange gardien
Dont la pensée est mon soutien
Pour vivre la vie implacable.