Page:Vaucaire - Parcs et Boudoirs.djvu/98

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Je sens là nos impressions,
Nos rêves et nos passions
Qui courent par processions
Jeunes et neuves, intrépides,
— N’ayant pas le méchant souci
Du plus tard, ni du vent aussi ! —

Laissons la feuille qui s’envole,
Cueillons seulement des bluets,
Et les fleurs seront tes jouets !
Laissons siffler la bise folle,
L’oiseau te chante un air galant,
Viens, le ciel est étincelant ;
Et ce sera notre pain blanc !