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Le Harem de Syta


PREMIÈRE PARTIE

I

POUR LES LECTEURS TIMORÉS


L’homme, qui n’a rien inventé, a mis, parfois, comme la nature, le remède à côté du mal. S’il existait dans l’Inde des contrées où les épouses se brûlaient sur le bûcher de leur maître très aimé ; dans d’autres provinces, de nombreux époux se dévouaient à la félicité d’une femme unique, lui apportaient, avec un empressement jaloux, le tribut de leurs hommages et de leurs caresses. Le Malabar, qui vit tant de flambées conjugales, tant d’amantes éplorées offrir leur corps charmant aux