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Très charmé de la réception qui m’a été faite par le roi Li-Hi, je sollicite la faveur d’être présenté à la reine ; mais Sa Gracieuse Majesté ne reçoit, me dit-on, que les dames de qui les maris appartiennent au corps. diplomatique. Elle n’assiste jamais aux réceptions, quelles qu’elles soient, et, bien que gouvernant en partie les affaires de l’État, intelligente, énergique et intuitivement lettrée, la souveraine de la Corée s’efface absolument quand il s’agit de paraître.

Mon grand désir de la connaître me fait commettre une indiscrétion, non sans précédent, si j’en juge par les égratignures faites au papier qui sert de muraille, entre la salle où nous sommes et celle qu’occupent la