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EN CORÉE

çant la poussière qui les nargue. Mais le spectacle devient vraiment curieux quand, la nuit venue, on allume ces torches. Les flammes et la fumée enveloppant alors d’éclairs et d’ombres les mille couleurs des costumes, des drapeaux et des armes, produisent un effet fantastique, tandis que l’immobilité presque rigide de tous ces Orientaux suscite la pensée que des anthropolites se sont détachés des marbres et des rocs, leurs primes formes, pour suivre un sabbat fabuleux.