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EN CORÉE

goût ne se déploie ; nul étalage artistique ou ingénieux n’est présenté.

Le pot de terre, destiné à la cuisine populaire, roule sur les étoffes de soie, les pièces de gaze lamées d’or que les classes élevées achèteront, et l’insouciance du péninsulaire m’est encore confirmée.

D’ailleurs, si ce n’est par le peuple, les boutiques sont rarement visitées. Les dames coréennes se font apporter ce qu’elles désirent, et, depuis plusieurs années, elles font venir d’Angleterre ou de Paris leurs objets de toilette. Plusieurs s’habillent à l’européenne, et, il faut le reconnaître, elles ont grand tort.

Une seule fois il m’a été permis de le constater, car, ainsi que que je l’ai déjà dit, les dames de Corée ne paraissent jamais à visage découvert devant les étrangers.