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Une danseuse attachée à la maison royale se distinguait de ses compagnes par son indiscutable beauté, telle même pour des yeux européens.

Un jeune chargé d’affaires (il vit encore et je ne puis divulguer son nom) fut particulièrement frappé par la grâce et le charme de cette jeune femme.

Il la demanda au roi Li-Hi, qui, très généreusement, lui en fit don.

La danseuse, étant essentiellement esclave, dut, sans protester, suivre son nouveau maître.

Rappelé en Europe presque au même moment, le chargé d’affaires, de plus en plus intéressé par les qualités intellectuelles qu’il découvrait chaque jour