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Barbares entre toutes sont les fêtes populaires, réjouissances célébrées en l’honneur du printemps ou de l’automne. Après s’être livrés à plusieurs jeux aussi élémentaires et grotesques que nos mâts de cocagne, nos courses en sac et en tonneau sur les rivières, les indigènes procèdent à la véritable fête à laquelle on s’est préparé pendant toute la saison, et qui suscitera de sauvages et indescriptibles enthousiasmes.

Les enfants (les garçons, bien entendu) y prennent part, et, prologue de la mêlée sanglante qui va se produire tout à l’heure, après s’être coiffés de chapeaux ornés d’énormes bourrelets de paille, s’attaquent à coups de pierres et de gourdins.

Excités par ce spectacle, les hommes, rangés en