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EN CORÉE

sur le sol natal lui rivera de nouveau l’indissoluble chaîne.

Les danseuses qui arrivent remplacent celles dont le roi est las ou qu’il n’a pas retenues d’une façon spéciale. Celles-là se dispersent, et, généralement, objets de haut luxe, vont parer les maisons des principaux fonctionnaires. Parfois aussi on les renvoie dans leur province, où elles exercent le métier de sorcière ou « moutan ».

Parvenues à la cour, les nouvelles recrues sont mises à la disposition du grand maître des cérémonies, qui parfait leur éducation. On leur affecte un appartement spécial où, avant de paraître, elles étudieront plus particulièrement la musique et la chorégraphie.