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EN CORÉE

Cette fanfare est conduite à la mode du pays, et ceci me dispense de tout autre commentaire.

La gamme indigène est très restreinte. Les airs qu’elle forme sont nombreux, mais, en raison du premier chef, très peu variés. Ce sont, pour la plupart, des mélopées et des complaintes, et une marche guerrière, simplement un pas de deux, ferait, sur un auditoire coréen, l’effet qu’aurait pu produire, il y a un siècle, la Tétralogie wagnérienne sur les amateurs de Dalayrac, de Rousseau ou de Monsigny.