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En pénétrant chez les Coréens, les missionnaires. catholiques convainquirent assez facilement ces idéalistes inconscients. Ce ne fut pas, cependant, sans de nombreuses et périlleuses difficultés que la péninsule, rigoureusement fermée à l’élément étranger, s’ouvrit, enfin, devant les Pères.

La Corée, alors soumise à la Chine, envoyait annuellement à Pékin une mission chargée de porter le tribut de son vasselage. Les membres de cette mission, recrutés parmi les lettrés, trouvèrent dans la capitale chinoise plusieurs écrits, traductions, pour la plupart, des saints évangiles.

On doit attribuer ces traductions au Père Ricci, qui, après avoir préalablement étudié la langue chinoise,