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EN CORÉE

parodie grossière des troublantes cérémonies de l’Inde et même de la Chine.

Ce sont généralement les enfants des danseuses ou des « moutan » que l’on consacre aux temples coréens, cela, dès leur âge le plus tendre.

Ils ne connaîtront jamais les caresses ni les soins d’une mère, et les mains osseuses des vieux bonzes guideront seules leurs premiers pas.

Aucune grandeur, aucune vérité, aucun sens si voilé qu’il soit, n’émane des temples coréens, et la vulgaire tireuse de cartes des foires parisiennes pénètre plus avant dans les sombres secrets d’Isis, que le lettré religieux de la péninsule asiatique.