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En arrivant à Séoul, désireux de surprendre tous les secrets des mœurs de la péninsule, ceux qui concernent l’élément féminin étant très celés aux étrangers, je sortais souvent la nuit, affublé d’un costume de mandarin (j’ai droit à cet honneur en première classe), et ce m’était une protection.

Je pouvais suivre ainsi les évolutions des dames de la ville…

Elles vont rarement à pied.

Cependant, quand elles sont désireuses de respirer l’air du dehors ou que, chose rare, elles ne possèdent point de chaise, affublées de la mante ou cape qui leur couvre tête et visage (comme l’indique notre figure de la page suivante), ne laissant d’ouvert qu’une