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Je n’ai dépeint, jusqu’ici, que la Corée extérieure. Me voici arrivé à son cœur même, à ses mœurs, ses aptitudes et ses tendances.

Le peuple coréen n’est ni une force ni une volonté. Il est l’esclave d’une force, le résultat d’une volonté. Il se soumet, ignorant, sans intuition d’un état supérieur.

La dynastie compte environ cinq siècles d’existence. C’est la grande famille des Li, à qui la Corée est redevable de son affranchissement des jougs chinois et japonais.

Un certain goût pour les arts ; des instincts littéraires, distinguent encore cette famille. L’un de ses mem-