_ 258 CORRESPONDANCE. hommes communs et bornés qu’anx gens d’esprit. Je ne vous croyais que beauconp de gout et de connaissances, mais je vois que vous avez encore plus de genie. Je ne sais si cette campagne vous permettra de ` le cultiver ; je crains meme que ma lettre n‘arrive an milieu de quelque marche, on dans quelque occasion on les belles-lettres sont tres-pen de saison. Je réprime mon envie de vous dire tout ce que je pense, et je me bome an plaisir de vous assurer de la singuliere estime que vous . m’inspirez. ‘ Je suis, Monsieur, votre, etc. 92. - VAUVENARGUES A SAINT-VINCENS. l i Au camp do ..... ', le t6 juillet {N3. Je réponds bien tard a votre derniere lettre, mon cher Saint—Vinccns; vous 83VBZ quo cc n’est pas 1118 coutumc. Je voulais vous cnvoyer quelque chose, non pas pour sa.- · tisfaire votre curiosité, que je ne mérite point, mais pour eonsulter votre critique qui, trop tlatteuse jusq_u’a aujonr· d’bni, peut étre forcée, par la continuité de ma confiance, a se réduire aux tcrmcs de la vérité et de l’amitié_. Mais, 1i’ayant pas decopiste a présent, et ne pouvant vaincre ma. paresse, je renvoie cela at ma premiere lettre. J’ai prié mon pére, aprés l’action de Dettingen *, de vous donner de mes nonvelles; je ne vous ferai pas aujourd’hui un détail de cette malheureuse atfaire; il vaudrait autaut vous parler de la bataille de Platée. Tout ce qu’on peut dire la·dessns, c’est qu’on n’a jamais vu rien de pareil. · M. de Montijo •, ambassadenr d’Espagne auprés de l’Empe- reur, disait a qnelques ofiiciers du régiment : · Messieurs, ¤ Sur la lettre originale, le nom est resté en blanc. — G. • Sur le Mein, prés de Hanan et de Francfort. On sait que cette bataille, sontenue le 27 jnin 17!i3, contre les Anglais et les Impérianx, fut perdue par la tongue imprudento et par une fuusse manmuvre du dnc do Gramout. — G.
- Est-il nécessaire de noter que Plmpératrice actnelle des Francais a rendu
co nom détlnitivement historiqne? -— G.
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