Page:Vauvenargues - Œuvres posthumes éd. Gilbert.djvu/299

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V GORRESPONDANCE. 283 { 116. -i VAUVENARGUES A VOLTAIBE. - A Aix, le 30 avril H45. Je ne vous dirai pas, Monsieur, sic rare} scribis, etc.; mais j’irai vous demander réponse de vive voix : cela vaudra · mieux. Recevez cependant, ici, mes compliments sincercs sur les graces que le Roi vous a faites; je désire, Monsieur, qu’il fasse encore beaucoup d’autres choses qui méritent d’étre louées, afin que votre reconnaissance honore toujours la vérité. Vous me permettez bien de prendre cet intérét it votre gloire. Je suis bien aise d’avoir parlé comme Horace pensait quclqucfois; je vous prie cependant de croire, quoique ce soit une chosehonteuse a avouer, que je ne pense pas tou- jours comme je parle. Apres cette petite précau tion, je crois que je puis recevoir les louanges que vous me donnez sur l’amitié. Celle que je prends la liberté, Monsieur, d’avoir - pour vous, me ren'dra digne un jour de votre estime. M7. —— LE _MEME A SAINT-VINCENS. A rim ·, it az mia em. C’est A moi, mon cher Saint-Vincens, d’étre faché que vous ne veniez.pas a Paris; car pour vous, les facilités et les occasions de faire ce voyage ne vous manqueront pas certainement; vous les retrouverez, quand vous voudrez. Les raisons qui vous retiennent en Provence ne peuvent qu’étre extrémement louées; mais je suis en peine de votre santé, quoique vous me marquiez qu’elle est meilleure :.la

  • Comme la lettre précédente Yannouce, Vauvenargues, dans les premiers

joan du mois de mai, était parti d’Aix, qu’il ue devait plus revoir, et il await du arriver A Paris du 15 au 20. — G.