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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/135

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répand sur nous ses bienfaits, &c.

Une vérité s’offre à moi. Ceux qui nient la réalité des vertus sont forcés d’admettre des vices. Oseraient-ils dire que l’homme n’est pas insensé & méchant ? Toutefois s’il n’y avait que des malades, saurions-nous ce que c’est que la santé ?

De la grandeur d’Ame.

Après ce que nous avons dit, je crois qu’il n’est pas nécessaire de prouver que la grandeur d’ame est quelque chose d’aussi réel que la santé, &c. Il est difficile de ne pas sentir dans un homme qui maîtrise la fortune, & qui par des moyens puissants arrive à des fins élevées, qui subjugue les autres hommes par son activité, par sa patience ou par de profonds conseils ; je dis qu’il est difficile de ne pas sentir dans un