Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/14

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plus ni soins, ni plaisirs, ni desirs ; la fortune & la gloire même ne seroient pour moi que des noms ; car il ne faut pas s’y méprendre : nous ne jouissons que des hommes, le reste n’est rien. Mais, continuai-je, éclairé par une nouvelle lumiere : qu’est-ce que l’on ne trouve pas dans la connoissance de l’homme ? Les devoirs des hommes rassemblés en société, voilà la morale ; les intérêts réciproques de ces sociétés, voilà la politique ; leurs obligations envers Dieu, voilà la Religion.

Occupé de ces grandes vûes, je me proposai de par-