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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/166

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part des hommes a (î peu d’affiéte, qu’il le laifle entraîner aux merveilleux, furpris par l’apparence du grand. Mais le faux que le grand leur cache dans le merveilleux, les dégoûte au moment qu’il <e laifle fentir ; on ne relit point un Roman.

J’excepte les gens d’une imagination frivole & déréglée, qui trouvent dans ces fortes de lestures l’hiftoire de leurs penfées & de leurs chimeres. Ceux-ci, s’ils s’attachent à écrire dans ce genre, travaillent avec une facilité que rien n’égale, car ils portent la matiere de l’ouvrage dans leur fond ; mais de femblables puérilités n’ont pas leur place dans urt efprit fain ; il ne peut les écrire,. ni les lire.

Lors donc que les premiers s’attachent aux fantômes qu’or* leur reproche ; c’est parce qu’il* y trouvent une image des illur