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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/175

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qui font nés pour l’aftion fuivenc donc hardiment le leur; l’eflentiel est de faire bien ; s’il arrive qu’après cela le mérite foit méconnu, & le bonheur seul honoré, il faut pardonner à l’erreur. Les hommes ne fentent les chofes qu’au degré de leur esprit, & ne peuvent aller plus loin. Ceux qui font nés médiocres, n’ont point de mefure pour les qualités fupérieures ; la réputation leur impofë plus que le génie, la gloire plus que la vertu ; au moins ont-ils befoin que le nom des chofes les avertifle & réveille leur attention.

Sur La Dispute.

XIV.

O U vous ne voyez pas le fond des chofes ne parlez jamais qu’en doutant & en propofant vos idées. C’est le propre d’un raifonneur,