Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/176

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de prendre feu fur les affaires politiques ou fur tel autre fujet dont on ne fait pas les principes ; c’eflr son triomphe, parce qu’il n’y peut être confondu.

Il y a des hommes avec qui je voudrois que l’on n’eut jamais de difpute. Cependant tout peut être utile, il ne faut que se pofféder.

Sujettion De L’esprit

De L’homme. XV.

And on est au cours des grandes affaires, rarement tombet-on à de certaines petiteffes : les grandes occupations élevent & ioutiennent l’ame ; ce n’est donc pas merveille qu’on y faffe bien. Au contraire, un Particulier qui a l’esprit naturellement grand, se trouve refferré & à l’étroit dans une fortune privée ; & comme il