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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/177

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n’y est pas à sa place, tout le blefle & lui fait violence. Parce qu’il n’est pas né pour les petites chofes, il les traite moins bien qu’un autre, où elles le fatiguent davantage, & il ne lui est pas poffible, dit Montagne, de ne leur donner que l’attention qu’elles méritent, ou de s’en retirer à sa volonté ; s’il fait tant’que de s’y livrer, elles l’occupent tout entier, & l’engagent à des petitefles dont il est lui-même furpris. Telle est la foiblefle de l’efprii humain, qui se manifeste encore par mille autres endroits, & qui fait dite à Pafcal : II ne faut pas le bruit d’un canon pour interrompre les penfées du plus grand homme du monde y il ne faut que le bruit d’une girouette ou d’une poulie. N& vous étonne^ pas, continue-t-il, s’il ne raifonne pas bien ~a préfent, une mouche bourdonne à Jes oreilles i jl vous voule^ qu’il trouve lot