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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/267

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Fortune, afin qu’on ne m’accusât pas de rapporter les Ouvrages les plus foibles de Roufleau, pour diminuer l’estime que l’on doit aux autres. Puis-je me flatter en cela d’avoir contenté la délicate fle de tant de gens de goût & de génie, qui relpestent tous les Ecrits de ce Poète ? Quelque crainte que je doive avoir de me tromper, en m’écartant de leur fentiment & de celui du Public, j’hazarderai encore ici une réflexion. C’est que le vieux langage employé par Roufleau dans lès meilleures Epîtres, ne me paroît ni néceflaire pour écrire naïvement, ni aflez noble pour la Poèfie. C’est à ceux qui font profeffion eux-mêmes de cet art, à prononcer là-deflus. Je leur foumets faiis répugnance toutes les remarques que j’ai ofé faire fur les plus illuftres Ecrivains de notre Langue. Perfonne n’est plus paffion