Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/266

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Perce le ciel de son cri nafillarcl.

Et tout d’abord oubliant leur mangeaille,

Vous euffiez vu Canards, Dindons,

Poulaille,

De toutes parts accourir, l’entourer, Battre de Paîle, applaudir, admirer, Vanter la voix dont Nature le doue, Et faire nargue au Cigne de Mantouc. Le chant fini, le Pindarique Oifon, Se rengorgeant rentre dans la maifon, Tout orgueilleux d’avoir par son ramage Du Poulaillier mérité le fuffrage.

On ne nie pas qu’il n’y ait quelque force dans cette peinture : mais combien en font baffes les images ? La même Epître est remplie de chofes qui ne font ni plus agréables, ni plus délicates. C’est un Dialogue avec les Mufes, qui est plein de longueurs, tlont les nantirions font forcées & trop feffemblantes ; où l’on trouve à la vérité, de grandes beautés de détail, mais qui en rachetent à peine les défauts. JPaichoifi cette Epître exprès ainfi que l’Ode à Ja